Tu as rejoint le Ecommerce depuis la semaine dernière ou il y a 10 ans ? Aujourd’hui tu veux passer la vitesse supérieure et réaliser des projets remarquables
– pour définir des objectifs réalisables et créer une vision stratégique cohérente avec tes ambitions
– pour prendre des mesures significatives pour atteindre et dépasser tes objectifs
– pour booster ta boutique en ligne et franchir un nouveau cap que tu n’arrives pas à passer
– pour décupler le niveau de tes compétences Ecommerce et personnelles
Au top ! Je suis ici pour t’aider à te donner de la clarté dans ta stratégie web et comprendre comment tes points forts, tes connaissances, ta personnalité peuvent faire de ta boutique en ligne ou de ton projet une expérience excitante et mémorable dont tu seras extrêmement fier.
Mais j’aimerai d’abord me présenter et t’expliquer comment je suis arrivé à ce site.
Voici ma Story:
2001, l’année où tout commença.
J’avais 15 ans et la bulle internet venait d’éclater. À cette époque je ne connaissais pas grand chose du web, à part chatter sur MSN Messenger ou Caramail et faire mes premières recherches sur Yahoo!. Rien de bien excitant !
Ce qui m’a définitivement fait tomber dans la marmite du web s’est passé lors d’un banal cours de SVT au lycée. Notre prof, si l’envie nous prenait de poser des questions en dehors des cours, nous partagea son email personnel. Mais pas n’importe quel email à mes yeux. Un email avec son nom de famille en nom de domaine, « madamelaprof.com » !
J’étais en mode « WowwWoww », comment a-t-elle fait ça ?! C’était la toute première fois que je voyais ce type de nom de domaine personalisé. Je pensais que c’était simplement réservé aux AOL, Club Internet ou autres.
Après avoir rapidement discuté avec elle, j’achetais dès le lendemain mon premier bouquin « Comment créer mon site internet » en html et css. Depuis ce jour je ne quittais plus ce monde sans limite qui s’appelle Internet (et les cours SVT deviennent ma seconde passsion 😉 ).

2002, mon premier site. Fashionpride
Ce bouquin me donna les compétences pour comprendre comment créer un simple site web: comment coder en html et css (avec notre cher Macromedia Dreamweaver MX), où héberger un site et comment le rendre visible à tout le monde. À cette époque les WordPress, Joomla, Magento ou autres confrères open-source n’existaient pas encore et je remercie le « dieu » du web pour ça.
Pourquoi ? Parce que je n’avais tout simplement pas le choix que d’apprendre les rouages techniques d’un site internet par moi-même. Et c’est quelque chose qui m’est grandement bénéfique aujourd’hui.
J’ai créé mon premier site internet « Fashionpride.com » (je ne retrouve malheureusement plus d’archives) pour promouvoir les magasins mode et design de ma ville, Annecy. Mon objectif principal avec ce site était d’apprendre au maximum avant de penser à gagner de l’argent.
J’ai passé des soirées entières à améliorer mes compétences web (au lieu d’insupportables révisions), j’ai pris le temps de comprendre comment ça fonctionnait. Simplement. J’ai ainsi pu voir la puissance que pouvait avoir internet pour partager une information et atteindre de nouvelles personnes en un temps record.
Ce que je retiens de cette expérience:
– Si tu sens cette excitation, ce bouillonement en toi quand tu te lances dans un nouveau projet; vas-y fonce, ne te retourne pas, suis ton instinct, tu es sur la bonne voie.
– Construis et entretiens la confiance avec tes clients. Prouve que tu maîtrises à 100% ce que tu fais. Tes clients investiront dans ce que tu es en train de constuire.
2006, ma première boutique en ligne. Activasport – Part 1/2
Amateur de course à pied et + particulièrement de triathlon, Activasport est une société familiale que nous avons créée en 2006 dédiée à la vente d’équipements running, trail et triathlon.
Nous avons ouvert le 1er magasin en France à Chambéry, mon objectif était alors de créer notre boutique en ligne. Un sacré challenge à cette époque pour moi mais j’étais prêt à tout pour nous surpasser !
En 2006 vendre en ligne du matériel spécialisé pour la course à pied était assez nouveau (on aurait pu dire un marché de « niche » comme nombreux aiment dire) et les premières commandes sont vite tombées.
Placer ces mots clés en 1ère page des moteurs de recherche était chose facile en SEO, Google Shopping était gratuit, les marques n’avaient pas encore ouvert leur boutique en ligne. C’était le bon temps !
Le chiffre d’affaire de la boutique en ligne représenta rapidement 20% de notre chiffre global (web + magasin). Nous étions en avance sur nos concurrents pour offrir des nouveaux services à nos clients (par exemple: livraison en Points Relais, paiement en plusieurs fois, premiers dropshipping avec les marques).
Mais si je regarde aujourd’hui dans le rétroviseur nous n’étions pas assez audacieux pour aller encore plus loin dans notre concept; comme par exemple les ventes privées, qui commençaient alors à cartonner (je reviendrai sur cette épisode lors de ma 2nd expérience Activasport en 2012 > lire plus bas).
Ce que je retiens de cette expérience:
– Maximise tes chances pour être parmi les premiers sur ton business. Tu partiras déjà avec le maillot jaune par rapport à tes concurrents (je suis d’accord c’était certainement + simple en 2006 mais les nouveaux challenges, nouvelles opportunités technologiques arrivent aujourd’hui non-stop).
– N’arrête jamais d’analyser ce qui se passe autour de toi, de on business: nouveaux concurrents, nouveaux services à proposer à tes clients…

2008, ma première expérience d’entrepreneur. Publipride Digital
3 rookies qui se lancent dans une agence Digitale à Paris: moi-même, Matthieu et Benjamin, 2 de mes meilleurs amis rencontrés à Annecy. Sur le papier je n’aurai pas donner cher de notre peau mais nous l’avons fait avec succès !
Cette agence est première expérience à proprement parlé: créer une sociéte, générer du chiffre d’affaire et en vivre, embaucher des salariés.
C’était également la première fois pour moi que je jouais de l’autre côté de la barrière, celui des agences et non des clients. Et je peux vous dire que le jeu n’est pas le même.
En tant que spécialiste de développements de sites Ecommerce nous étions en face de personnes qui attendaient clairement des réponses et des solutions précises à leurs besoins.
Notre point fort tout au long de cette expérience ont été la passion du métier que l’on faisait, nous ne faisions pas croire la lune à nos clients, seulement la réalité, le vrai. Nous étions honnêtes sur le solutions à choisir, la direction à suivre, et par quelles étapes.
J’en suis aujourd’hui convaincu que c’est grâce à ces valeurs que nous avons pu travailler avec ces prestigieux clients: France Télévision, Fleury Michon, Fnac, Pilot (stylos), Auchan, Cristal Festival, Evian Golf Masters, A.P.C. (prêt-à-porter).
Pendant 5 ans nous avons participé à seulement 2 compétitions contre d’autres agences. La top priorité était pour nous de constuire notre réseau en recontrant directement les « contacts de nos contacts ».
Ce que je retiens de cette expérience:
– Construis un business avec des associés dont tu as confiance à 100%, pas 99%.
– Si tu maitrises à la perfection ce que tu fais et vends ton expertise sans bullshit, alors tes clients te suivront, achèteront tes services et seront fidèles.
– Prends le temps nécessaire pour construire ta stratégie de réseau professionel, tu gagneras un temps précieux le jour où tu devras activer tes contacts.
> L’agence digitale existe toujours sous le nom de « Ben Agency » et est dirigée d’une main de maître par Benjamin, jette un oeil ici !

2010, création de la marketplace de mode. Subtill.com
2 ans après créé l’agence Digitale, nous étions déjà dans les starting blocks pour créer une nouvelle activité, celle-ci en tant que « startup », aka monter 1 business basé sur 1 idée.
Pendant nos études nous avions monté un business plan pour créer une marketplace dédiée aux créateurs de mode et objets design. Ce projet nous excitait toujours autant, c’était le moment de dire « banco », let’s do it !
Le nom était né: “Subtill.com, hype. social. market.” Notre objectif principal était clair: créer une marketplace pour les créateurs et passionnés de mode afin de vendre leurs articles de mode ou design (retiens bien ça pour la suite).
Constuire une marketplace en partant d’une feuille blanche est un challenge + que complexe. Nous devions penser à tout: fonctionnalités clés de la marketplace (paiement à des tiers, expédition multi-shipping, avis des vendeurs, architecture multi-boutiques), stratégie d’acquisition, business model.
Pour être libre de nos choix nous avons décidé d’auto financer ce projet grâce aux revenus de l’agence digitale. Un point qui ne nous aura pas finalement aidé.
Après 1 an de développement (entre 2009 et 2010), Subtill.com était enfin sorti.
Pendant cette année le marché des marketplaces mode avait déjà bien évolué. 2 nouveaux-venus s’étaient lancés, Vestiaire Collective et Vide Dressing (racheté depuis par LeBonCoin). L’américain Etsy n’était pas encore très populaire à ce moment.
Les premières semaines ne furent pas très convaincantes… Malgré un excellent travail de notre agence de relations presse (Pietri Publicis Consultant), les créations de boutiques et les commandes ne décollèrent pas comme nous l’attendions.
La rentabilité d’une marketplace se base sur un business de masse. Notre marge se basant sur une commision (15%), le volume d’affaire doit être massif.
Face à cette situation on commençait à se poser 10 000 questions, mais qu’est que ce l’on a bien pu foirer !
C’est certainement le projet où j’ai le + appris de mes erreurs. Nous étions (trop) confiant sur notre stratégie à appliquer pour construire cette marketplace, sur les fonctionnalités à offrir à nos utilisateurs.
Mais notre vision n’était tout simplement pas celle de nos futurs clients. Nous répondions à nos envies et non pas à leurs attentes, leurs besoins.
Nous n’avions fait aucune interviews avant de définir notre MVP (Minimum Viable Product) et de prioriser nos développements.
Pour la 1ère version de la marketplace nous avions décidé de développer des fonctionnalités qui s’avérèrent bien inutiles pour nos utilisateurs… par exemple la possibilité de poster des News mode sur un fil d’actualité, un blog personnel, des versions de la marketplace en anglais et espagnol. On peut dire que l’on marchait sur la tête !
Nous allions juste à l’opposer de ce que nous devions faire: créer une marketplace pour vendre et acheter des articles de mode et desing. Rien de plus !
En 2012 la marketplace n’était toujours pas bénéficiaire. Nous n’avions plus les moyens de ré-injecter de l’argent frais et nous n’avions pas été capable à l’époque de lever des fonds auprès d’investisseurs privés.
Ces derniers évènements marquèrent la fin de Subtill.com.
Ce que je retiens de cette expérience:
– Tu dois absolument comprendre qui sont tes clients avant de démarrer ton projet. Quels sont leurs attentes ? leurs besoins ? Rencontre les, parle avec eux. Mieux vaut perdre queleques heures mainteant que de planter ton business dans 1 an.
– Définis ton MVP (Minimum Viable Product), priorise tes développements. Tu dois avoir une vision stratégique claire. Comment aller de ce point A au point B sans se perdre en chemin.
– Construis ton business étape par étape (basé sur ta stratégie et tes objectifs cruciaux). Par exemple, nouvelles fonctionnalités, nouveau marché.
– Teste et valide tout ce que tu développes, souhaites mettre en place avant de le déployer en production.
– Sois entouré par des personnes d’expérience, des mentors qui connaissent ton marché.
– Lève autant d’argent que possible pour construire le + robuste des MVP (Minimum Viable Product). Avec ces fonds tu dois pouvoir tenir au moins 1 an sans être rentable tout en maximisant la croissance de ton business.
2012, ma 1ère expérience à l’internationale. Activasport – Part 2/2
Rapidement après avoir choisi de mettre fin à l’enrichissante aventure de l’agence digitale et de la marketplace, j’ai décidé de retourner à Activasport me lancer des nouveaux challenges.
Mes nouveaux objectifs: créer un détailler 100% omnichannel (aka « offline et online deviennent transparent pour le client ») + ouvrir la boutique en ligne à l’international.
Faire de l’omnichannel une de nos top priorités était sans aucun doute une de nos meilleures décisions. Et nous en étions très fier !
Nous étions par exemple capables de consolider toutes nos données online et offline (clients, achats, retours, points de fidélités) et d’alimenter automatiquement le stock de notre boutique avec le stock de nos magasins physiques. Un nombre infime de détaillants étaient alors capables d’avoir une telle approche omnichannel !
À ce moment nous commencions aussi à tester les ventes privées avec des produits d’anciennes collections. Une excellente opportunité pour vendre + (avec des marges + faibles) mais surtout pour acquérir une nouvelle clientèle qui nous échappait. Une clientèle à la recherche uniquement de promotions.
Les premiers tests étaient convaincants mais selon moi nous n’avons pas poussé cette nouvelle source de revenu assez loin: en faire une activité à part entière. D’un côté les ventes des produits « nouveaux » s’essouflait, de l’autre les ventes d’anciennes collections décollaient avec une progression à 2 chiffres.
Alors pourquoi n’avoir pas pousser + ces ventes privées ?
Nous pensions que ces nouvelles ventes allaient cannibaliser nos ventes des nouvelles collections, écorner notre image avec nos clients, impacter trop fortement nos achats avec les marques (vous ne pouvez pas acheter que des articles en fin de vie avec des marques comme Salomon, Adidas. Vous devez acheter aussi un montant minimum de nouveautés).
Au même moment une nouvelle concurrence faisait son apparition, celle-ci de nos pays voisins (par exemple Wiggle.co.uk, 21run.de) et des pure-players français comme I-Run.fr qui était déjà très agressif. Notre cher ami Amazon et sa meilleure marketplace ne faisait que décupler la concurrence et la guerre des prix.
C’était la jungle.
Comparé les prix entre chaque revendeur était devenu un jeu d’enfants pour nos clients. Nous vendions presque tous les mêmes produits !
En 2016 améliorer nos ventes tout en protégeant nos marges était devenu un vrai challenge et commençait à impacter nos vies privées (travailler toujours + mais pour quel but ?).
Nous étions alors convaincus que c’était le bon moment de dire stop et de vendre Activasport. Si vous passez par Lyon, Bourg-en-Bresse ou Aix-Les-Bains, ne manquez pas de rendre visite à RunAlp !
Ce que je retiens de cette expérience:
– Garde toujours un oeil sur ce qui se passe à l’étranger et + particulièrement sur les marketplaces (Amazon, Rakuten, eBay, Wish, Alibaba). Analyse quels produits sont en vente, à quels prix, sur quels marchés. Peut-être que certaines nouveautés non-dispo encore sur ton marché pourraient d’intéresser.
– Teste de nouvelles sources de revenu et fais-en une de tes priorités si cela s’avère convaincant (exemple des ventes privées). Cette nouvelle stratégie doit être justifiée et prouvée.
– Développe aussi loin que tu peux ta stratégie omnichannel si tu as à la fois une boutique en ligne et un / des magasins (jette un oeil par exemple sur la stratégie omnichannel de l’opticien allemand Mister Spex)

2015, rejoindre une entreprise internationale. Chantelle Lingerie
Ma première entreprise où je travaille sur plusieurs pays pour 6 marques: Chantelle Lingerie, Darjeeling, Livera, Femilet, Orcanta, Passionata.
J’ai rejoint le Digital Lab du groupe à Berlin (dédié au Ecommerce) en 2015 en tant que Product Owner, 2 ans plus tard en tant que Senior Product Owner et début 2019 en tant que Head of Product Ecommerce avec une équipe de 5 Product Owners.
Cette expérience acquise dans une entreprise de + de 4000 salariés me permet d’apprendre et de développer de nouvelles compétences techniques, stratégiques, managériales que je pourrai résumer en plusieurs points clés:
« Mon but est de construire mon plan, ma vision stratégique et d’être capable de l’expliquer clairement pour l’atteindre avec succès »
Phase 1 > Analyser:
– De l’intérieur: « Je connais mes clients, leurs attentes, leurs besoins, les problèmes qu’ils rencontrent. Je connais et comprends les objectifs de mes boutiques en ligne (définition des OKRs) ».
– De l’extérieur: “Je connais mes concurrents aussi bien que mon entreprise. Je sais ce qu’il se passe sur le marché du Ecommerce: nouvelles technologies, nouvelles réglementations. »
Phase 2 > Prioriser: « Je sais comment ordonner mes projets et équilibrer entre des quick wins / nouveaux développements (projet offensif) et réduire ma dette technique (projet défensif) ».
Phase 3 > Communiquer: « Je peux convaincre n’importe quel manager sur mes choix techniques, stratégiques en utilisant les bonnes données, analyses, sondages, interviews de clients. Je partage en continu le statut de mes projets pourr être certains que je suis en phase avec nos objectifs initiaux.”
Phase 4 > Exécuter: « Je sais comment simplifier l’éxécution de mes projets, développements pour obtenir 80% de la valeur de mes objectifs avec 20% d’effort. Je fais tout ce qui m’est possible pour produire les résultats attendus. ».
Phase 5 > Mesurer et anticiper: « Je suis capable d’analyser et prévoir les résultats et bénéfices d’une nouvelle fonctionnalité. J’apprends de ces analyses pour définir mes prochaines priorités. »

C’est pour te partager toutes ces expériences en détails que nous allons maintenant relever tous les deux tes challenges et provoquer le juste déclic qui décuplera tes ambitions personnelles et professionnelles !